9 Mars 2020
Alors que le conflit qui fait rage entre Huawei Technologies Co. Ltd et le gouvernement américain se poursuit. Certaines sources affirment que Huawei devrait tenir plusieurs assemblées publiques en Australie afin de convaincre les citoyens de ce pays de son innocence par rapport au faits qui lui sont reprochés par les américains et ainsi tenter de renverser la décision du gouvernement d'exclure ses équipements de la construction du réseau australien 5G.
La géant chinois va organiser quatre événements majeurs dans les principales villes australiennes, dont Canberra et Melbourne, puis organiser des réunions dans les petites villes, et elle offrirait des vues sur le front de mer et des boissons à ses invités. Les efforts de Huawei se concentrent sur la conquête du public en Australie et en Nouvelle-Zélande, où une interdiction similaire à celle des USA fait face à la société.
Afin de mieux faire valoir ses arguments, Huawei a choisi Andy Purdy, chef de la cyber sécurité de l'entreprise aux États-Unis, qui était autrefois un haut responsable de la cyber sécurité dans l'administration de George W. Bush, pour assister à la première réunion de la mairie, aux côtés de Nick Xenophon, ancien législateur australien, qui interviendra lors des événements en question.
A LIRE : Le procureur général américain propose l'achat de Nokia et Ericsson...Néanmoins, les événements prévus ne reçoivent pas un accueil chaleureux pour le moment. Andrew Hastie, président de la commission australienne du renseignement et de la sécurité, a même demandé l’inscription de Xenophon en tant que "lobbyiste étranger". Toutefois, sa requête a été rejetée étant donné que Huawei est une entreprise privée et n'est donc pas soumise aux règles du pays en matière d'influence étrangère.
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