Après que l'Union Européenne ait adopté une résolution pour standardiser l'interface de charge des téléphones portables et autre périphériques connectés, il a été rapporté qu'Apple devra changer les connecteurs de charge de ses iPhones pour l'interface USB Type-C. Certaines sources laissaient entendre qu'Apple ne le ferait qu'en Europe et que la firme californienne conserverait l'interface Lightning aux USA et sur d'autres marchés. Cette information semble peu probable vu que pourrait suivre l'interface unifiée de l'Union européenne.

Un groupe de démocrates du Sénat a appelé le département américain du Commerce à suivre l'exemple de l'Europe et à obliger tous les fabricants de Smartphones à fabriquer des appareils conformes à des normes de charge communes. Dans une lettre adressée au secrétaire au Commerce, certains sénateurs ont demandé à la division de développer une stratégie pour unifier l'interface de charge pour tous les appareils mobiles.

Les sénateurs en question soutiennent que les chargeurs issus de technologies propriétaires comme le port Lightning de la marque à la pomme créent des déchets électroniques inutiles. Ils affirment également qu'il s'agit d'un fardeau financier pour les consommateurs qui mettent à niveau leurs appareils ou possèdent plusieurs appareils de différents fabricants.

"Année après année, les Américains jettent les chargeurs obsolètes à la poubelle tandis que nous payons plus d'argent aux entreprises technologiques pour les nouveaux", a récemment déclaré un sénateur dans un communiqué. Les déchets piègent les consommateurs et plongent notre planète plus profondément dans la crise climatique. Je demande au ministère du Commerce de suivre l'exemple de l'Union Européenne. Ils devraient travailler sur des solutions pour que nous puissions économiser notre argent, notre santé mentale et notre planète.

Contrairement à la législation de l'UE, les sénateurs n'ont pas demandé au département du Commerce de codifier l'USB Type-C en tant qu'interface de charge universelle. Au lieu de cela, leurs demandes pour une " stratégie globale " étaient plus larges, laissant au ministère la possibilité d'établir ses propres normes. Suite au mandat de l'UE, les critiques affirment que la règle étoufferait l'innovation.